Pyramide de l’offre de soins en santé mentale en Wallonie
Hôpitaux psychiatriques - HP Centres de psychiatrie légale Annexes psychiatriques des prisons Etablissements de défense sociale - EDS Services psychosociaux des prisons Cellules Mobiles d’Intervention - CMI Maisons de soins psychiatriques - MSP Equipes mobiles trajets de soins pour les internés Centres de jour Initiatives d’habitation protégées - IHP Psychologues (de première ligne) et (pédo)psychiatres Equipes mobiles adultes Equipes mobiles enfants et adolescents Equipes SOS enfants Soins psychiatriques pour personnes séjournant à domicile- SPAD Centres de revalidation fonctionnelle /Conventions avec l'AViQ Services spécialisés en assuétudes Services de logements supervisés - SLS Services de santé mentale - SSM Centre de prévention du suicide et d’accompagnement Services psychiatriques des hopitaux généraux - SPHG Services résidentiels pour adultes - SRA Plannings familiaux - PF Housing first Relais santé Aide aux personnes âgées maltraitées ASBL genres pluriels Services d’aide et de soins aux personnes prostituées - SASPP Centres de télé accueil Ecoute violence conjugale Services d'aide précoce - SAP Médecins généralistes - MG Centres psycho-médico-sociaux - CPMS Aide aux justiciables Centres Public d'action sociale - CPAS Maisons médicales - MM Services résidentiels pour jeunes - SRJ Services et dispositifs d'accompagnement des violences entre partenaires et des violences fondées sur le genre 103 écoute enfants Maisons d'accueil Services d'accompagnement (Aide à la jeunesse) Service d'assistance policière aux victimes Société Associations de proches Associations de patients Réforme enfant et adolescent La réforme adulte « psy 107 » E-santé Services d'accueil spécialisés pour jeunes - SAS'J Services résidentiels d’observation et d’orientation au bénéfice d’enfants victimes de maltraitance - SROO EVM Service d’accompagnement mission socio-psycho-éducative Services d'accompagnement en accueil familial à court terme - SAAFCT Institutions publiques de protection de la jeunesse - IPPJ Réseaux assuétudes Plateforme des soins palliatifs et équipes de soutien palliatif

Hôpitaux psychiatriques - HP

Les hôpitaux psychiatriques (HP) offrent des traitements et des soins aux patients (adultes ou enfants suivant les établissements) souffrant de graves problèmes psychiatriques. Outre l'hospitalisation à plein temps de tous les patients, quel que soit leur âge, un hôpital psychiatrique peut également offrir des soins de jour et de nuit.

Les hôpitaux sont composés d'un ou plusieurs services spécialisés. Les types de services sont décrits dans le tableau ci-dessous.

Les équipes multidisciplinaires (composées notamment de neuropsychiatres, psychologues, infirmières sociales ou psychiatriques, ergothérapeutes, éducateurs, physiothérapeutes ou assistants sociaux) proposent la thérapie la mieux adaptée aux problématiques des patients.

Les autorités fédérales (SPF Santé publique et INAMI) sont responsables du financement des hôpitaux psychiatriques. Les hôpitaux tirent leurs revenus de diverses sources. Les deux principales sources de financement public sont un budget global, appelé " Budget des moyens financiers (BMF) " et les honoraires des médecins. Le BMF est divisé en différents sous-budgets et est alloué à chaque hôpital selon des règles spécifiques pour chaque sous-budget.

En septembre 2017, les hôpitaux psychiatriques comptaient 3 549 lits en Wallonie. En 2016, il y avait 60 HP en Belgique dont 19 en Wallonie. Les lits A constituent la majorité des lits disponibles (49 %).

Type de lits

Population cible

Type d’hôpital/service

Lits neuropsychiatriques d’observation et de traitement, A

·      Service A1 – lits de jour

·      Service A2 – lits de nuit

Les lits d’observation et de traitement neuropsychiatriques sont destinés aux patients adultes (plus de 15 ans) qui nécessitent des soins urgents ou une observation ou traitement actif.

·      Hôpitaux psychiatriques

·      Services psychiatriques des hôpitaux généraux

·      Hôpitaux spécialisés

Lits de traitement psychiatrique, T

·      Service T1 – lits de jour

·      Service T2 – lits de nuit

Les lits de traitement neuropsychiatriques sont axés sur les activités de réadaptation sociale maximale pour les adultes (plus de 15 ans). 

·      Hôpitaux psychiatriques

 

Lits psychiatriques pour patients gériatriques nécessitant un traitement neuropsychiatrique, Tg

Les lits Tg sont destinés aux patients gériatriques ayant besoin d’un traitement neuropsychiatrique.

·      Hôpitaux psychiatriques

Lits de traitement intensif pour patients psychiatriques, IB

 

Les lits IB sont destinés au traitement intensif de patients jeunes (moins de 18 ans) et patients adultes (patients avec problèmes comportementaux importants et agressifs).

·      Hôpitaux psychiatriques

Lits psychogériatriques spécialisés, Sp(6b)

Lits pour patients psychogériatriques nécessitant un diagnostic ou un traitement par une équipe pluridisciplinaire.

·      Hôpitaux psychiatriques

·      Hôpitaux généraux

·      Hôpitaux spécialisés

Lits de neuropsychiatrie infantile, K

·      Service K1 – lits de jour

-     Service K2 – lits de nuit

Lits pour l’observation et le traitement d’enfants nécessitant, soit une intervention d’urgence en cas de crise, soit une observation ou un traitement actif.

·      Hôpitaux psychiatriques

En savoir plus :
- Les hôpitaux psychiatriques

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Centres de psychiatrie légale

Les centres de psychiatrie légale sont responsables des soins aux internés. Ce sont des hôpitaux psychiatriques avec un haut degré de sécurité. En Wallonie, les centres de psychiatrie légale sont les hôpitaux psychiatriques sécurisés.

Les centres dépendent du SPF Justice et du SPF Santé Publique.

En 2016, on compte deux hôpitaux psychiatriques sécurisés en Wallonie. Deux nouveaux centres (500 places au total) pour internés seront construits (Wavre et Paifve).

Par ailleurs, une vingtaine d'hôpitaux répartis sur le territoire belge, prennent en charge les internés en liberté surveillée (et, en principe, tous les hôpitaux psychiatriques peuvent prendre en charge ce type de patients).

En savoir plus :
- Les centres de psychiatrie légale
- Les dispositifs de soins sécurisés

adultes

Annexes psychiatriques des prisons

Dans certaines prisons, les internés restent dans une section qui leur est réservée et vivent donc séparément des autres détenus. Dans ces annexes psychiatriques, également appelées sections de protection sociale, une équipe de soins a pour mission de fournir un soutien thérapeutique au détenu ayant un problème de santé mentale. L'équipe regroupe un psychiatre, un psychologue, un travailleur social, un ergothérapeute, une infirmière psychiatrique, un physiothérapeute et un éducateur.

L’organisation et le financement des soins de santé dans les établissements pénitentiaires relèvent en premier lieu de la compétence fédérale (Service Public Fédéral Justice). L'INAMI est en outre responsable de la plupart des coûts liés aux soins de santé des internés.

Selon le rapport 2017 du KCE sur les soins de santé dans les prisons (Mistiaen et al., 2017), 12 prisons (sur 35) avaient une annexe psychiatrique ou une section de protection sociale en Belgique. Ce nombre inclut également l'institution de défense sociale de Paifve.

En savoir plus :
- Les soins de santé

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Etablissements de défense sociale - EDS

Les EDS sont à mi-chemin entre un régime pénitentiaire traditionnel et la vie dans un hôpital psychiatrique. Les personnes y séjournant sont enfermées la nuit et lors des pauses de midi, mais passent le reste de la journée ensemble. Comme dans les annexes psychiatriques des établissements pénitentiaires, l'institution de défense sociale dispose d'une équipe de soins (psychiatre, psychologue, travailleur social, ergothérapeute, infirmière psychiatrique, physiothérapeute et éducateur) qui a pour objectif d'assurer un soutien thérapeutique.

L'objectif de ces établissements est de protéger la société et de fournir des soins de santé appropriés à ces personnes ayant des problèmes de santé mentale. Le public cible des EDS est un public d'hommes internés à la suite d'un crime ou d'un délit. La décision du tribunal d'interner une personne est une mesure et non une condamnation.

La compétence relève du Département fédéral de la Justice et l’EDS est classé comme établissement pénitentiaire.

Actuellement, il n'existe qu'une seule institution de défense sociale sur le sol belge : l'institution de défense sociale de Paifve. D'une capacité d'accueil de 208 lits, l'établissement est composé de patients de sexe masculin, internés en raison d'un crime ou d'un délit.

Le Masterplan d'internement (Geens, 2016) comprend la construction d'un centre de psychiatrie légale à Paifve. L'institution actuelle de défense sociale sera transformée en établissement pénitentiaire.

En savoir plus :
L'établissement de défense sociale de Paifve

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Services psychosociaux des prisons

Les services psychosociaux des prisons assurent l'accueil psychosocial de chaque détenu qui entre en prison et son suivi pendant sa détention. L'équipe, composée de psychologues et de travailleurs sociaux, prépare le détenu à sa réadaptation psychosociale et évalue ses propositions de reclassement.

Les services psychosociaux sont organisés autour d'un service central et d'équipes locales dans chaque établissement pénitentiaire. L'autorité pour ces services est le gouvernement fédéral, plus précisément la Direction générale des Etablissements pénitentiaires.

Il y a un service par établissement pénitentiaire.

En savoir plus :
- L'accompagnement psychologique et psychiatrique

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Cellules Mobiles d’Intervention - CMI

Les CMI ont pour objectif de soutenir d’une part les personnes présentant une déficience mentale et des troubles mentaux associés et d’autre part leur milieu de vie (familial, institutionnel, occupationnel, etc.) ; cela afin de faciliter leur intégration et d’améliorer leur qualité de vie.

Ces équipes interviennent selon quatre axes de travail :
1. Créer un dispositif de soutien aux familles ou aux services accueillant des personnes déficientes mentales qui présentent de graves troubles du comportement ;
2. Apporter une meilleure connaissance des pathologies mentales et des attitudes spécifiques qu'elles requièrent ;
3. Améliorer la collaboration entre les milieux de l’AViQ/Branche handicap et ceux de la psychiatrie ;
4. Contribuer à organiser une offre coordonnée de services de l’AViQ et de la psychiatrie.
Les équipes sont pluridisciplinaires.

En 2009, 7 projets ont été reconnus (5 financés par l'AVIQ, 2 financés majoritairement par le SPF Santé publique). Une CMI supplémentaire a été reconnue en 2014 pour les personnes internées. Ces équipes sont, depuis, devenues des partenaires privilégiés de la réforme des soins en santé mentale pour adultes, de la nouvelle politique des soins de santé pour enfants et adolescents et des trajets de soins internés.

En savoir plus :
- Les cellules mobiles d'intervention

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vide

Maisons de soins psychiatriques - MSP

Les maisons de soins psychiatriques (MSP) prennent en charge des patients psychiatriques stabilisés de tous les âges qui ont besoin d’un suivi de santé mentale permanent sur le long terme et des personnes en situation de handicap mental qui ont besoin de supervision permanente. Les personnes qui vivent dans ces centres de vie collective sécurisés n'ont pas besoin d'un traitement psychiatrique (neuropsychiatrique) intensif à l'hôpital, mais ne peuvent pas vivre de manière autonome dans la communauté ou dans d'autres communautés de vie (par exemple, dans les initiatives d’habitations protégées, ou encore les maisons de repos pour personnes âgées).

Suite à la 6e réforme institutionnelle de l'État, les entités fédérées sont responsables des MSP. La participation du patient aux frais de pension et d'hébergement est fixée par le Ministre de la Santé publique et dépend de l'état et de la situation familiale du patient. Les patients doivent payer une quote-part fixe pour les produits pharmaceutiques livrés en MSP.

En mai 2018, il y avait 13 MSP pour 788 places en Wallonie.

En savoir plus :
- Les maisons de soins psychiatriques/site AViQ
- Les maisons de soins psychiatriques/site INAMI

adultes

Equipes mobiles trajets de soins pour les internés

Le plan pluriannuel du Gouvernement fédéral (2009), en ce qui concerne les internés, vise à réduire les séjours dans les établissements fermés, notamment pour éviter la surpopulation carcérale. L'objectif de ce plan est d'assurer une prise en charge adéquate des internés, notamment en les sortant des établissements pénitentiaires afin qu'ils puissent bénéficier d'une intégration sociale optimale. Le plan pluriannuel s'inscrit dans le cadre de la réforme des soins de santé mentale. Il comprend la mise en place des coordinateurs du parcours de soins internés et des coordinateurs externes du circuit de soins internés ainsi que la mise en place d'un parcours de soins en équipe mobile pour les internés par cour d'appel, 5 sur le territoire belge. Les équipes mobiles trajets de soins internés ont été mises en place pour « favoriser la transition vers le circuit de soins conventionnels et accompagner les internés ». Le nouveau Masterplan d'internement lancé en 2016 prévoit une extension de ces équipes à toutes les Régions en juillet 2018, l'objectif étant la transition vers les infrastructures d'appui et la réinsertion sociale (DG EPI, 2016).

Les missions des équipes mobiles de prise en charge des internés sont les suivantes :
- Construire / renforcer un parcours de soins adapté à chaque interné, quel que soit son profil ;
- Assurer les soins de santé mentale dans le cadre de vie ;
- Préparer la réinsertion dans la société ;
- Éviter de retourner en prison ;
- Assurer la continuité des soins.

Les équipes varient en fonction de la composition et de l'organisation de chaque cour d'appel. Certaines ont embauché des psychologues. Les équipes mobiles développent plusieurs antennes par cour d'appel ("internés").

Les parcours de prise en charge des internés par les équipes mobiles sont mis en place par la Confédération et sont opérationnels depuis le 1er janvier 2014. Leur autorité compétente est le SPF Santé Publique. Le financement s'effectue par le biais de conventions B4, renouvelées chaque année, à charge de chaque hôpital accueillant une de ces équipes de répartir son budget.

Il y a 5 équipes en Fédération Wallonie/Bruxelles, dont une à Bruxelles.

En savoir plus :
- Les équipes mobiles des trajets de soins pour internés

adultes

Centres de jour

Les centres de jour offrent des soins de santé mentale définis dans différents cadres juridiques. Ils visent principalement la resocialisation des personnes souffrant de troubles psychiatriques ou psychologiques graves.

Les centres de jour sont notamment les clubs thérapeutiques de SSM mais également différents ateliers thérapeutiques, clubs psychosociaux, ateliers de resocialisation, qui organisent des activités quotidiennes, etc. Les objectifs des activités proposées consistent à offrir un soutien, des liens sociaux, des activités structurées, etc. aux participants. De ce fait, ils participent à la réadaptation et à la déstigmatisation des personnes souffrant de problèmes psychologiques.

Les centres de jour dépendent d’une grande variété de structures telles que les services de santé mentale, les hôpitaux psychiatriques ou généraux, des initiatives d’habitation protégées, des communautés thérapeutiques. Leur financement passe par différentes voies. Les équipes présentes dans ces centres peuvent regrouper des professionnels de la santé mentale, des éducateurs, des bénévoles ou les patients eux-mêmes.

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Initiatives d’habitation protégées - IHP

Les IHP sont des structures résidentielles pour patients ayant des problèmes psychiatriques et des difficultés à vivre de façon autonome. Les IHP peuvent être, soit une alternative à l’hôpital psychiatrique, soit venir en complément. Les IHP accueillent des patients adultes qui ont reçu leur congé d'un hôpital psychiatrique et qui n'ont pas besoin d'un suivi permanent, mais qui doivent être aidés dans leur milieu de vie pour acquérir certaines compétences sociales. L'objectif principal est d’aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale à vivre de façon autonome. Les patients sont pris en charge par une équipe pluridisciplinaire et des activités de jour adaptées sont organisées. Les résidents sont hébergés dans des maisons ordinaires de différents types avec un nombre limité d'autres patients (3 à 10 personnes).

Suite à la 6ème réforme institutionnelle de l'État, les entités fédérées sont responsables des IHP.

En 2017, il y avait 27 IHP pour 798 places en Wallonie (dont 1 IHP dans la communauté germanophone).

En savoir plus :
- Les Initiatives d'Habitations Protégées

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Psychologues (de première ligne) et (pédo)psychiatres

Le psychologue clinicien est un professionnel de santé indépendant, tel que défini par la loi du 10 juillet 2016 (Moniteur belge, 2016).

Les psychologues peuvent exercer leur profession sous différents statuts :
- comme salariés dans différentes catégories de services notamment parmi ceux qui sont présentés dans cette vue d’ensemble ;
- comme indépendants, dans un cabinet privé, seul ou en groupe ;
- à la fois en partie comme salariés et en partie comme indépendants.

Sur les 12.000 psychologues agréés en Belgique, 5775 sont des travailleurs indépendants actifs dans l'exercice d'une activité principale ou secondaire. Il n'y a pas de chiffres précis sur la répartition entre ces deux catégories.

Des consultations de psychologues de première ligne (psychologues fournissant des soins psychologiques de première ligne) ont récemment été ajoutées aux interventions remboursées par l'INAMI. Le remboursement sera possible, si la personne est référée par un médecin généraliste ou un psychiatre, pour 4 visites au maximum (Commission des Psychologues, 2018).

La psychothérapie est définie par la loi du 10 juillet 2016 comme une forme de soins de santé mentale et non comme une profession de santé spécifique nécessitant un agrément. La psychothérapie ne peut être pratiquée que par des personnes qui ont déjà un titre professionnel et qui remplissent une série de conditions (être titulaire d'un diplôme de bachelier en profession de santé, psychologie, sciences de l'éducation ou sciences sociales, être formé aux notions de base de la psychologie dans une université ou une haute école et avoir suivi une formation de psychothérapie dans l'une des orientations psychothérapeutiques reconnues par la loi (psychanalytique ou psychodynamique ; cognitive-comportementale ; psychothérapie systémique et familiale ; humaniste centrée et expérientielle).
Actuellement, aucune donnée précise n'est disponible concernant le nombre de consultations de psychologues et de psychothérapeutes indépendants en Belgique.

Un psychiatre est un médecin qui a complété sa formation de base en médecine avec une spécialisation en psychiatrie. Une partie des psychiatres a également une formation complémentaire en psychothérapie. Outre leur travail dans des hôpitaux (psychiatriques), des services de santé mentale ou dans d’autres cadres, les psychiatres peuvent exercer en privé. Ils reçoivent en consultation, établissent des diagnostics, démarrent ou modifient un traitement (pharmacologique). Certains psychiatres proposent en outre une prise en charge psychothérapeutique.

Le pédopsychiatre a pour mission principale d’assurer le suivi médical des enfants et adolescents (en dessous de 18 ans). Il a suivi dans son cursus une orientation spécifique sur la pathologie infanto-juvénile.
En 2015, il y avait 1930 (pédo)psychiatres (et neuropsychiatres) en Belgique (dont 13,8% en Wallonie).

En savoir plus :
- Commission des psychologues
- Fédération belge des psychologues

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Equipes mobiles adultes

Deux types d'équipes mobiles pour adultes ont été créés avec la réforme Psy107 :

·         une équipe pour les personnes en crise avec des problèmes de santé mentale aigus (2A) ;

·         une équipe pour les problèmes de santé mentale chroniques (long terme et graves) (2B).

Ces équipes s’adressent aux adultes âgés de 18 à 64 ans. Elles sont multidisciplinaires et dispensent des soins de santé mentale sur demande dans l'environnement du patient, soit en période de crise, soit en continu. L'appel peut être fait par le patient lui-même, par un proche ou par un professionnel. L'intervention se fera en collaboration avec les autres personnes/professionnels concernés. Les équipes aident également les patients à développer ou à activer leur réseau de soutien.

Le gouvernement fédéral finance ces équipes par le biais du mécanisme de "gel" des lits psychiatriques. Le budget des moyens financiers de l'hôpital participant au réseau Psy107 est inchangé, mais la part du budget correspondant aux lits gelés est transférée à la création d'équipes mobiles.

En 2017, le nombre total d’équipes 2A était de 46 et de 47 pour les équipes 2B.

En savoir plus :
- Psy107
- Les équipes mobiles adultes

adultes

Equipes mobiles enfants et adolescents

La nouvelle politique de santé mentale pour enfants et adolescents prévoit la création d’équipes mobiles qui offrent des soins aux enfants et aux adolescents dans leur environnement de vie. Ces soins sont flexibles, mobiles, multidisciplinaires et varient en fonction des besoins de l'enfant, de l'adolescent ou de son entourage
Les équipes visent principalement deux groupes-cibles :
• Les enfants et les adolescents en situation de crise qui nécessitent des soins urgents, intensifs et mobiles ;
• Les enfants et d’adolescents issus de groupes particulièrement vulnérables, difficiles à atteindre et les jeunes avec une problématique psychiatrique qui sont sous le coup d’une décision de justice.

Une aide assertive mobile est indiquée si l'offre de soins classique ne répond pas aux besoins de l'enfant ou de l'adolescent. Les soins peuvent être tant intensifs et courts que de longue durée. Une offre adaptée est développée, en concertation avec les services de soins de santé mentale pour (jeunes) adultes lorsqu’il s’agit de jeunes de 16 et 23 ans.

En savoir plus :
- Le guide vers une nouvelle politique de santé mentale pour enfants et adolescents

enfants

Equipes SOS enfants

En Fédération Wallonie-Bruxelles, les équipes SOS Enfants ont pour mission de prévenir et de traiter les situations où les enfants sont victimes de maltraitance physique, psychologique, sexuelle, institutionnelle ou de négligence. Les équipes multidisciplinaires (médecins généralistes, psychologues, travailleurs sociaux et avocats) sont également compétentes pour conseiller les familles des enfants.

L'équipe évalue la situation lors de la réception d'un appel et, si nécessaire, fournit une aide appropriée par le biais d'un soutien psychologique et/ou psychosocial, voire d'un traitement psychothérapeutique de l'enfant / du jeune (victime ou auteur d'abus) et / ou des (futurs) parents. Ces interventions peuvent prendre la forme d'une consultation ponctuelle ou d'un soutien à plus long terme.

Les équipes peuvent également répondre aux demandes d'information, conseiller et sensibiliser. Elles assurent également la mise en place de groupes de parole, de formations et de conférences, destinés à un large public (non) professionnel concerné par la maltraitance des enfants.

En 2019, il y avait 14 équipes.

En savoir plus :
- Les équipes SOS Enfants

enfants

Soins psychiatriques pour personnes séjournant à domicile- SPAD

Créées en 2002, les équipes de soins psychiatriques à domicile (SPAD) sont structurellement liées depuis 2009 aux initiatives d’habitations protégées (IHP). Initialement, les SPAD visaient à "soigner les personnes (patients) présentant des symptômes psychiatriques, référées, détectées et diagnostiquées par des professionnels des soins, qui ont besoin de soins spécifiques pour se maintenir dans leur milieu de vie. Les tâches spécifiques de l'équipe ont été définies comme "accueil, dépistage, diagnostic, traitement, conseil, activation, psycho-éducation et autres soins aux personnes qui peuvent être traitées dans leur milieu de vie". Aujourd'hui, les SPAD peuvent développer une expertise spécifique en fonction des besoins de leur bassin de soins. Les principales tâches consistent à encadrer les professionnels de la première ligne de soins, à coordonner les acteurs autour des patients et à apporter un soutien direct aux patients dans leur milieu de vie.

Depuis 2009, les budgets SPAD sont alloués via les initiatives d’habitations protégées. Les SPAD peuvent recevoir des ressources supplémentaires de la part de différents acteurs ou réseaux œuvrant dans leur bassin de soins. Les SPAD sont maintenant régionalisés. Ils sont définis comme faisant partie des initiatives d’habitations protégées.

En 2016, il y avait 44 équipes. Les projets ont trouvé un nouveau cadre de travail dans la fonction 2 de la réforme Psy107, à savoir " les équipes de traitement à domicile comme alternative au séjour hospitalier en cas de problèmes subaigus (2a) et chroniques (2b) ". En raison de la réforme Psy107, certains SPAD (mais il n'y a pas de nombre disponible) ont été partiellement intégrés dans les équipes mobiles des réseaux Psy107.

En savoir plus :
- Les soins psychiatriques pour personnes séjournant à domicile

adultes

Centres de revalidation fonctionnelle /Conventions avec l'AViQ

Les conventions spécifiques avec l’INAMI définissent le cadre des activités et le financement de centres spécialisés et de centres de rééducation. Ces centres offrent des soins résidentiels et ambulatoires.

Deux de ces catégories de conventions incluent des soins en santé mentale pour adultes : les centres de rééducation des troubles mentaux adultes (772) et les centres spécialisés pour problèmes de toxicomanie (773).

Il existe également des services avec des conventions INAMI dédiés aux enfants. Il s’agit des centres de rééducation ambulatoire (953-965), des centres de référence des troubles du spectre autistique (7.74.6), des établissements de rééducation pédopsychiatrique (7.74) et des établissements de rééducation de maladies pédiatriques chroniques (7.76.6).

En savoir plus :
- La Centres de revalidation fonctionnelle

Les centres de rééducation des troubles mentaux adultes (772)

 Les établissements de rééducation des troubles mentaux adultes (772) offrent des programmes spécifiques de durée limitée, complémentaires aux autres plans de traitement psychiatrique. L'objectif de ces programmes est adapté à la situation de chaque personne et comprend l'amélioration de sa qualité de vie, de ses compétences (sociales) afin de se réinsérer dans la société et de retrouver un accès au marché du travail.
En savoir plus :
- Les centres de rééducation des troubles mentaux adulte

Les centres spécialisés pour problèmes de toxicomanie (773)

Les centres spécialisés pour problèmes de toxicomanie (773) prennent en charge les personnes dépendantes de drogues illicites, de médicaments, d'alcool ou d'autres substances psychoactives. Certains de ces centres se concentrent sur l'intervention en cas de crise. Différents types de traitements ambulatoires ou résidentiels sont offerts, axés sur la désintoxication, l'élimination de la dépendance et une meilleure (ré)intégration sociale. La durée des soins est limitée.
En 2017, il y avait 33 centres de réhabilitation psychosociale pour adultes (772) 14 en Wallonie et 11 conventions de réhabilitation pour problèmes de toxicomanie (773) en Wallonie.
En savoir plus :
- Les centres spécialisés pour problèmes de toxicomanie

Les centres de rééducation ambulatoire – C.R.A. (953-965)

Les centres de rééducation ambulatoire (ou fonctionnelle) posent des diagnostics durant une phase de bilans et assurent ensuite des traitements ambulatoires intensifs.
Selon les centres, les traitements s’adressent à des enfants ou adolescents âgés de moins de 19 ans et affectés de l’un ou plusieurs des troubles suivants :
-        Troubles complexes du développement psychologique ;
-        Troubles envahissants du développement psychologique ;
-        Troubles hyperkinétiques ;
-        Troubles de l’humeur ;
-        Troubles du comportement ;
-        Bégaiement ;
-        Retards mentaux ;
-        Troubles de l’ouïe ;
-        Infirmité motrice cérébrale ;
-        Séquelles de laryngectomie.
En fonction des indications et des objectifs thérapeutiques, les traitements interdisciplinaires s’effectuent en séances individuelles ou de groupe, à raison de plusieurs séances par semaine.
L’objectif principal de la rééducation est le meilleur équilibre psychique de l’enfant et le développement de ses capacités. La rééducation a aussi pour but de favoriser l’intégration sociale et scolaire et inclut la coordination avec la famille et les divers professionnels en charge de l’enfant en difficulté.
Les équipes sont composées de médecins spécialistes, psychologues, assistantes sociales, éducateurs et personnel paramédical habilité à effectuer des prestations de logopédie, audiologie (pour certains centres), kinésithérapie, ergothérapie, psychomotricité, etc.
En 2019, il y avait 29 CRA en Wallonie.
En savoir plus :
- Troubles mentaux et neurologiques en centre spécialisé

 

Centres de référence des troubles du spectre autistique (7.74.6)

Les centres de référence des troubles du spectre autistique posent ou affinent un diagnostic et offrent des pistes d’orientation vers la prise en charge appropriée. Après cette phase de bilan fonctionnel, ils assurent la coordination du plan d’intervention. Il s’agit de permettre aux bénéficiaires de mener la vie la plus autonome et la plus socialement intégrée possible, en particulier en favorisant leur maintien en famille et la fréquentation d’un enseignement adapté.
Le personnel des centres est composé de médecins, psychologues, logopèdes, psychomotriciens, etc.
En 2019, il y avait deux centres en Wallonie.
En savoir plus :
- Les centres de référence des troubles du spectre autistique

Les établissements de rééducation pédopsychiatrique (conventions INAMI 7.74)

Les établissements de rééducation pédopsychiatriques sont de petites structures de soins psychiques et proposent la prise en charge intensive d’enfants et d’adolescents de moins de 19 ans (avec prolongation possible sous certaines conditions jusque 21 ans) présentant des troubles relationnels et psychiatriques très graves, non stabilisés et qui entravent, ne fût-ce que temporairement, leur possibilité de développement, aussi bien en famille qu’à l’école.
Ces services fonctionnent sous forme de centre de jour, d’internat de semaine ou d’internat complet. Ils proposent des prises en charge psychothérapeutiques individuelles et en groupe et mettent en œuvre des rééducations classiques (logopédie, psychomotricité, apprentissage de l’autonomie, etc.). Une approche et un apprentissage scolaires sont généralement réalisés grâce à l’existence du type 5 (école à l’hôpital) dans l’institution. Le travail régulier avec la famille ou son substitut est privilégié ainsi que tout contact avec les intervenants extérieurs concernés.
L’équipe pluridisciplinaire est composée de pédiatres et pédopsychiatres, d’infirmiers, d’éducateurs, de psychologues, d’assistants sociaux et de paramédicaux (dont kinés, psychomotriciens et logopèdes).
En 2019, il y avait 11 établissements de rééducation pédopsychiatrique en Wallonie.
En savoir plus :
- Les établissements de rééducation pédopsychiatrique

Les établissements de rééducation de troubles pédiatriques neurologiques et neuropsychiatriques (conventions INAMI 7.84.5)

Les établissements de rééducation de troubles neurologiques et/ou neuropsychiatriques proposent une prise en charge intensive d’enfants et d’adolescents de moins de 19 ans (avec prolongation possible sous certaines conditions jusque 21 ans) présentant un trouble neurologique aigu (d’origine infectieuse, vasculaire, traumatique, métabolique, etc.) ou chronique (épilepsie réfractaire, etc.).
Le but du programme de rééducation individuel est de réduire les conséquences invalidantes de ces troubles. Le traitement se réalise en individuel et en groupe, en externat ou en internat. Il intègre les aspects familiaux et environnementaux.
L’équipe pluridisciplinaire est composée de pédiatres, de neuropsychiatres, de pédopsychiatres, d’infirmiers, d’éducateurs, de psychologues, d’assistants sociaux et de paramédicaux (dont kinés, psychomotriciens et logopèdes).
En 2019, il y avait 2 établissements de rééducation de troubles pédiatriques neurologiques et neuropsychiatriques en Wallonie.
En savoir plus :
- Les établissements de rééducation de troubles pédiatriques neurologiques et neuropsychiatriques

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Services spécialisés en assuétudes

Réseaux et services d’aide et de soins spécialisés en assuétudes :
On entend par « assuétudes », la dépendance et l'accoutumance engendrées par l'usage abusif de produits psychotropes licites ou illicites, d'alcool ou de tabac, de jeux.
Au sein d'une zone de soins, les réseaux exercent les activités suivantes par l’entremise des services qui en font partie : l'accueil et l'information des bénéficiaires ; l'accompagnement psychosocial ; la prise en charge psychothérapeutique et médicale ; les soins dont au moins les soins de substitution, les cures de sevrage, la prise en charge résidentielle ou hospitalière ; la réduction des risques.
Les réseaux sont chargés de coordonner les interventions des services dans un but d'optimisation.
Il y avait en 2018, 12 réseaux financés par la Wallonie.

Services d’aide et de soins spécialisés en assuétudes :
Les services d’aide et de soins spécialisés en assuétudes ont pour mission l'accueil et l'information, ainsi qu’au moins une des missions suivantes :
• L’accompagnement psychosocial ;
• La prise en charge ambulatoire psychothérapeutique et médicale ;
• Les soins dont au moins les soins de substitution, les cures de sevrage, la prise en charge résidentielle ou hospitalière ;
• La réduction des risques.
Ces missions s'exercent dans le cadre d’une concertation pluridisciplinaire qui vise à évaluer les besoins du bénéficiaire, leur évolution, les ressources disponibles au sein du service, dans le réseau ou en dehors de celui-ci pour apporter la réponse la plus adéquate.
Les équipes sont pluridisciplinaires.
Il y avait en 2018, 27 services financés par la Wallonie.

En savoir plus :
- Les services et réseaux d’aide et de soins spécialisés en assuétudes

adultes

Services de logements supervisés - SLS

Les SLS sont souvent organisés à partir du service résidentiel pour adultes (SRA) et s’adressent à des adultes de tout âge et à des jeunes à partir de 16 ans qui présentent un handicap mental, issus ou non d’un service résidentiel. Les SLS apportent aux personnes en situation de handicap qui vivent dans leur propre logement un soutien pour les actes de la vie de tous les jours.

Les personnes en situation de handicap logent seules ou en petit groupe (maximum 6 personnes) et sont réellement indépendantes. Les services de logements supervisés veillent néanmoins en permanence au confort physique, psychologique et social des bénéficiaires, en apportant une aide dans la réalisation de leur projet de vie : gestion du budget, aide à l’hygiène ou à l’alimentation...

Les services de logements supervisés peuvent préparer la personne en situation de handicap (à partir de 16 ans) à la réinsertion dans un milieu de vie ordinaire.

En 2018, il y avait 66 SLS en Wallonie.

En savoir plus :
- Les services de logements supervisés/site AViQ
- Les services de logements supervisés/Wikiw

adultes,enfants

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Services de santé mentale - SSM

Services de santé mentale

Les services de santé mentale sont des services ambulatoires qui accueillent toute demande liée à une souffrance psychique ou psychologique, d’enfants comme d’adultes, et organisent une réponse adaptée à la personne et à la situation : mise au point diagnostique, suivi et accompagnement psychosocial, psychothérapeutique ou psychiatrique par des consultations individuelles, familiales et de groupe.

Ces services peuvent développer un club thérapeutique (lieu d’accueil et d’activités permettant aux personnes souffrant de troubles psychiatriques ou psychologiques sévères ou chroniques de se stabiliser ou d’accéder aux soins) ou une initiative spécifique (par exemple à destination des personnes âgées, des enfants en bas âge, des personnes rencontrant des difficultés liées aux assuétudes, des auteurs d’infraction à caractère sexuel, des migrants, etc.). Ils ont aussi la possibilité d’assurer des activités d’information, de supervision ou de formation au bénéfice d’autres professionnels.

Ils disposent d’une équipe pluridisciplinaire composée d’au moins un psychiatre et/ou un pédopsychiatre, un psychologue, un assistant social et un secrétaire, et dans certains cas d’autres fonctions complémentaires telles que logopède, psychomotricien, etc.

En savoir plus :
- Les services de santé mentale/site AViQ
- Les services de santé mentale/site CRéSaM

Services exil

En Wallonie, outre les initiatives spécifiques « exil » au sein des SSM, il existe d’autres services dédiés à ce public. Ils visent l'intégration des étrangers et des personnes d'origine étrangère, en favorisant l'égalité des chances, la citoyenneté, l'accès aux services publics et privés, etc. Ces services aident et apportent un soutien psychologique aux migrants.

Les services en Wallonie bénéficient d'un financement facultatif en action sociale de la part des autorités régionales.

Il existe 3 services en Wallonie, qui viennent compléter l’offre des Initiatives spécifiques de SSM (3 initiatives spécifiques).

En savoir plus :
- Le projet "Exil" du CRéSaM

adultes,enfants

Centre de prévention du suicide et d’accompagnement

L’objectif du centre de prévention du suicide et d’accompagnement « Un pass dans l’impasse » vise à la prévention du suicide en proposant des entretiens psychologique pour toute personne confrontée à la problématique du suicide.

Ses actions sont centrées sur :
- l’accompagnement spécifique du deuil des proches confrontés au décès d’un être cher lors d’un suicide ;
-  du support social ;
- la formation et la sensibilisation des professionnels qui par leur pratique sont confrontés à des personnes suicidantes ou suicidaires ;
- la formation à la gestion d’un décès par suicide en milieu scolaire.

En 2018, il y avait un service en Wallonie, avec 8 antennes (Centre de prévention suicide, 2018).

En savoir plus :
- Le Centre de prévention du suicide et d’accompagnement

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Services psychiatriques des hopitaux généraux - SPHG

Les SPHG offrent un traitement hospitalier de courte durée aux patients souffrant de problèmes de santé mentale dans le but d'apporter une réponse à un problème de santé mentale et une fonction de " liaison " au sein de l'hôpital. Ils assurent également une fonction de liaison au sein de l’hôpital et en dehors, avec au moins un hôpital psychiatrique et un service de santé mentale. L'Unité de Crise et d'Urgences Psychiatriques est un autre type de service psychiatrique hospitalier.

En général, les hôpitaux généraux réservent 10% de leurs lits aux soins psychiatriques de jour ou de nuit. Les SPHG permettent une accessibilité immédiate aux soins somatiques qui s’imposent et une vision du traitement " court séjour " (avec un accent sur les soins ambulatoires).

Les autorités fédérales (SPF Santé publique et INAMI) sont responsables du financement et de la programmation des hôpitaux généraux. Les hôpitaux généraux tirent leurs revenus de diverses sources. Les deux principales sources de financement public sont un budget global, appelé " Budget des moyens financiers (BMF) " et les honoraires des médecins

En 2019, il y a 104 hôpitaux généraux en Belgique dont 38 en Wallonie. Il existe 72 SPHG sur le nombre total d'hôpitaux généraux en Belgique dont 24 en Wallonie.

En savoir plus :
- Les services psychiatriques hospitaliers

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Services résidentiels pour adultes - SRA

Les services résidentiels pour adultes (SRA) sont des espaces de vie qui sont principalement réservés aux personnes ayant un handicap majeur. Ils bénéficient d'un cadre thérapeutique et éducatif qui leur permet de bien vivre. Des activités adaptées aux personnes et à leurs besoins sont proposées en fonction de leur projet de vie. Les éducateurs et les soignants sont présents 365 jours par année et 24 heures par jour.

La Wallonie est responsable du financement de ces services sur son territoire.

En 2018, il y avait 102 services en Wallonie.

En savoir plus :
- Services résidentiels pour adultes

adultes

Plannings familiaux - PF

Les Centres de planning ont une expertise dans les matières relatives à la vie affective, relationnelle et sexuelle : contraception, grossesse désirée ou non, prévention et prise en charge des IST dont le SIDA, difficultés à vivre la sexualité, relations de couple, d’amitié, parents-enfants, … ainsi que toutes les préoccupations traversées dans la construction d’une vie respectueuse de soi et avec les autres.

Les centres emploient des assistants sociaux, psychologues, conseillers conjugaux, médecins, juristes ou encore sexologues.

En 2018, il y avait 72 centres de planning financés par la Wallonie.

En savoir plus :
- Les centres de planning familial et conjugal/site AViQ
- Les centres de planning familial et conjugal/site Belgium.be

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Housing first

Housing first offre l'accès à un logement immédiat, sans autres conditions que celles applicables à tout locataire et sans étapes intermédiaires, pour un public affaibli par une chronicité de l'itinérance (absence de logement) et des problèmes de santé mentale et/ou de toxicomanie. Un accompagnement adapté, intensif et pluridisciplinaire est proposé pour améliorer l'entretien des logements et la récupération.

Housing first a été développé dans le cadre du deuxième plan fédéral de lutte contre la pauvreté dès septembre 2013. Depuis juin 2016, les Régions investissent dans le maintien et le développement des pratiques Housing First dans les villes pionnières.

En 2018, il y avait 3 centres en Wallonie, à Charleroi, Liège et Namur. Deux autres centres sont programmés à Mons et Tournai.

En savoir plus :
- Housing First

adultes

Relais santé

Les relais santé font partie des relais sociaux. Les relais s’efforcent d'améliorer l'accessibilité aux soins pour les personnes en situation d'exclusion sociale. Ils offrent l'accès aux soins à des personnes qui ont, pour 50% d'entre elles, des difficultés psychologiques, liées à l'abus de drogues ou d'alcool ou à la dépression. Leur action s'inscrit dans le cadre plus large de la mission des relais sociaux, qui sont des associations d'acteurs publics et/ou associatifs/privés. Ensemble, ils forment un réseau favorisant la lutte contre la grande précarité.

Certains relais santé emploient des prestataires de soins de santé primaires tels que des psychologues ou des psychiatres. D'autres développent des collaborations avec des services tels que les services de santé mentale.

En 2017, il y avait 7 relais sociaux et 6 relais santé en Wallonie.

En savoir plus :
- Relais sociaux, Plan Grand Froid et Housing First/Site de l'Action sociale (wallonie.be)
- Informer sur le Relais santé/wallonie.be

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Aide aux personnes âgées maltraitées

En Wallonie, Respect Senior est l’agence wallonne de lutte contre la maltraitance des ainés. Via son numéro gratuit d’appel (080030330), elle offre une écoute et une aide aux personnes âgées. L’association offre également des informations et des formations aux professionnels.

Il y a une antenne dans chaque province de Wallonie où un assistant social et un psychologue collaborent. L’agence est financée par la Région wallonne.

En savoir plus :
- Respect Seniors

adultes

ASBL genres pluriels

L’ASBL "genres pluriels" a pour but le soutien, la visibilité, la valorisation et l’amélioration des droits et la lutte contre la discrimination des transgenres/personnes en transition/ fluides de genre. L'association organise l'accueil et l'accompagnement du public et de son entourage par le biais d'un bureau permanent, de groupes de soutien, d'entretiens psychosociaux individuels. En 2015, l'association a élargi son offre en proposant un soutien psychosocial, psychothérapeutique et sexothérapeutique.

Diverses autorités assurent le financement de l'association : Région de Bruxelles-Capitale, COCOF, Fédération Wallonie/Bruxelles, Région wallonne, Gouvernement fédéral.

En 2015, il n'existait qu'une seule association couvrant les Régions wallonne et bruxelloise.

En savoir plus :
- Genres Pluriels

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Services d’aide et de soins aux personnes prostituées - SASPP

Les Services d'aide et de soins aux personnes prostituées (SASPP) aident et soutiennent toute personne concernée par la prostitution. Leur mission est d'offrir soutien psychosocial, intégration sociale, amélioration du bien-être et de la qualité de vie des personnes travaillant dans la prostitution. Elle est également d'améliorer leur accès aux soins et de réduire les risques hygiéniques.

En savoir plus :
- Les services d’aide et de soins aux personnes prostituées

adultes

Centres de télé accueil

Les centres de télé-accueil (composer le 107) s’adressent aux adultes. Ils offrent 24h/24 et 7jrs/7 un espace de parole et d'écoute à toute personne en situation de crise ou en difficulté morale, sociale ou psychologique. Les centres d'assistance téléphonique informent et redirigent au besoin vers les services appropriés.

En Communauté française, les centres d'assistance téléphonique sont accrédités et financés par la Wallonie et la COCOF. Ils sont regroupés au sein de la Fédération des centres d'assistance téléphonique.

En 2016, il y avait 6 centres en communauté française (5 en Wallonie et 1 à Bruxelles).

En savoir plus :
La Fédération des Centres de Télé-Accueil
- Les centres de Télé-accueil/site AViQ

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Ecoute violence conjugale

Le service d'assistance téléphonique « écoute violences conjugales » (composer le 0800/30.030) offre un soutien gratuit et anonyme, ainsi qu'un service d'information et d'orientation. Le service est destiné aux victimes, aux auteurs et à leur entourage, ainsi qu'à toute personne confrontée à la violence conjugale dans un contexte privé ou professionnel.

Le service est financé par la Région wallonne.

En savoir plus :
- Ecoute Violences Conjugales

adultes

Services d'aide précoce - SAP

Les SAP fournissent aux enfants « différents » et à leurs parents un accompagnement pour aider l'enfant et sa famille à vivre au mieux la situation, tant sur le plan éducatif que social ou psychologique. L’aide précoce couvre la période qui va de la naissance (ou même avant) jusqu'à l'âge de huit ans.

Dialoguer avec le médecin, coordonner des soins, trouver un rééducateur, conseiller des jeux, parler de développement, d'alimentation, d'avenir, de difficultés psychologiques, évaluer les progrès, trouver des aides techniques : toutes ces actions sont possibles avec les services d'aide précoce.

Pour bien accueillir l'enfant, la crèche et l'école devront peut-être aussi bénéficier d'informations et de conseils. Le service d'aide précoce peut fournir cette aide, en collaboration avec le centre P.M.S. (centre psycho-médico-social) et avec toutes les personnes concernées.

En 2019, il y avait 19 SAP en Wallonie.

En savoir plus :
- L'accompagnement des jeunes enfants/site AViQ

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Médecins généralistes - MG

Le médecin généraliste est titulaire d’un diplôme de docteur en médecine. Il s’occupe de tout problème de santé dans une vision globale. Ses principales tâches consistent à écouter et comprendre les plaintes du patient, à l’interroger, à l’examiner, à prescrire d’éventuels examens complémentaires, à poser un diagnostic, à instaurer un traitement.

Le médecin généraliste est souvent la première personne à laquelle on s’adresse en cas de problèmes de santé mentale. Il occupe une place centrale au sein du réseau de soins. Par sa connaissance approfondie du patient, de son histoire, de sa famille et de son contexte de vie, le médecin de famille représente un interlocuteur privilégié pour les autres professionnels de la santé et les intervenants sociaux.

En savoir plus :
- Les médecins généralistes

adultes,enfants

Centres psycho-médico-sociaux - CPMS

Les centres PMS sont des lieux d’accueil, d'écoute et de dialogue où le jeune et/ou sa famille peuvent aborder les questions qui les préoccupent en matière de scolarité, d'éducation, de vie familiale et sociale, de santé, d'orientation scolaire et professionnelle, ….

Le Centre PMS est gratuitement à la disposition des élèves et de leurs parents, dès l'entrée dans l'enseignement maternel et jusqu'à la fin de l'enseignement secondaire. Il développe également des activités au bénéfice des élèves fréquentant les Centres d’Education et de Formation en Alternance (CEFA), ainsi qu’à leur famille.

Le personnel est soumis au secret professionnel. Il travaille en toute indépendance vis-à-vis des écoles.

En 2016, il y avait 171 centres PMS en Fédération Wallonie-Bruxelles.

En savoir plus :
- Les centres psycho-médico-sociaux

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Aide aux justiciables

En Fédération Wallonie-Bruxelles, 6 missions peuvent être accomplies par l'aide aux justiciables :
- l'assistance juridique de première ligne ;
- l'assistance sociale ;
- l'aide à la communication ;
- le soutien à l'exécution et au suivi des décisions judiciaires ;
- l'assistance psychologique.

L'assistance psychologique est définie comme "toute aide destinée à soutenir psychologiquement le justiciable afin qu'il trouve un nouvel équilibre dans sa vie ". Il existe 3 types de services :
- le soutien au justiciable pour faire face aux conséquences d'une infraction pénale ou à des problèmes spécifiques liés à sa situation particulière ;
- le soutien thérapeutique spécialisé et personnalisé à l'auteur pour l'intégrer dans un processus de changement ;
- le soutien thérapeutique spécialisé et personnalisé axé sur les conséquences directes du trauma et sur l'assimilation du choc.

Les services sont agréés et financés par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

En 2016, il y avait 22 services d'assistance aux justiciables ayant une mission d'assistance psychologique à Bruxelles et en Wallonie.

En savoir plus :
- Décret relatif à l'agrément et au subventionnement des partenaires apportant de l'aide aux justiciables

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Centres Public d'action sociale - CPAS

Les CPAS assurent un certain nombre de services sociaux et veillent au bien-être de chaque citoyen. Chaque commune a son propre CPAS offrant un large éventail de services.
Le CPAS cherche l’aide la plus adaptée en fonction de la situation personnelle ou familiale de la personne concernée et lui offre les moyens adéquats de subvenir à ces besoins. Différents types d’aides sont proposées, par exemple : aide financière, logement, assistance juridique ou encore aide psychosociale.

En savoir plus :
- Les centre public d'action sociale

adultes

Maisons médicales - MM

Les MM appelées « associations de santé intégrée » (A.S.I.) en Wallonie promeuvent une approche globale de la santé (physique, psychologique et sociale). Elles regroupent à minima, au sein d’une équipe pluridisciplinaire, deux médecins, une infirmière, un kiné, une personne chargée de la réception et un secrétariat. Les A.S.I. favorisent les actions de prévention et de soins, la santé communautaire, le réseautage et l’observatoire de la santé en soins primaires.

Les A.S.I. travaillent dans le cadre d'une concertation d'équipe et avec le réseau local. Elles facturent leurs prestations à l'acte si elles sont reconnues par la Région wallonne ou au forfait si elles sont reconnues par l'INAMI en qualité de maison médicale. La reconnaissance comme maison médicale n'est pas un préalable obligé pour bénéficier de l'intervention de la Wallonie en qualité d'association de santé intégrée.

En 2018, il y avait 78 associations de santé intégrée en Wallonie.

En savoir plus :
- Associations de santé intégrée (ASI)

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Services résidentiels pour jeunes - SRJ

Les SRJ accueillent des jeunes atteint d’un handicap dont le milieu familial ne peut plus assurer l’encadrement. Ils offrent aux jeunes de 3 à 18 ans, porteurs d’un handicap, un accueil permanent de jour comme de nuit dans un environnement adapté.

Le SRJ assure un suivi médical, des soins infirmiers, de la rééducation fonctionnelle, des activités éducatives, créatives et récréatives, un suivi ou une thérapie psychologique ou encore des activités visant l’autonomie, ils favorisent donc l’épanouissement du jeune et soutiennent son autonomie. Les SRJ sont également un lieu d’écoute et de soutien pour les familles.

Les équipes de SRJ sont constituées d’éducateurs, d’assistants sociaux, de logopèdes, de kinésithérapeutes, d’infirmières, de psychologues, de médecins, de personnel administratif…

En 2018, il y avait 52 SRJ en Wallonie.

En savoir plus :
- Services résidentiels pour jeunes

adultes,enfants

Services et dispositifs d'accompagnement des violences entre partenaires et des violences fondées sur le genre

Ces services spécialisés apportent un soutien ambulatoire aux victimes et aux auteurs de violences entre partenaires et/ou de violences liées au genre. Ce soutien comprend l'accueil, l'information, l'aide sociale, juridique, administrative et psychologique. La mission de ces services est la dé-victimisation et l'autonomisation des victimes de violence, l'autonomisation des auteurs d'actes de violence, la prévention de la récidive et la sécurité de la famille et des amis.

Ces services dépendent de la Région wallonne.

En savoir plus :
- Décret insérant un Titre VIII dans le Livre Ier de la deuxième partie du Code wallon de l'Action sociale et de la Santé relatif à l'agrément des Services et dispositifs d'accompagnement des violences entre partenaires et des violences fondées sur le genre

adultes

103 écoute enfants

Il s’agit d’un service d‘aide téléphonique anonyme (composer le 103) qui répond aux questions des enfants, des adolescents, mais aussi de toute personne qui s’interroge ou s’inquiète à propos d’elle-même ou d’autrui lorsqu’un enfant est en cause (Fédération Wallonie-Bruxelles).

Le service couvre Bruxelles et la Wallonie. Il est agréé et financé par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

En savoir plus :
- Le 103 Ecoute-Enfants

adultes,enfants

Maisons d'accueil

Les missions des maisons d'accueil sont d'accueillir des personnes en difficulté sociale et d'offrir un hébergement limité dans le temps ainsi qu'un accompagnement adapté dans l'acquisition ou la récupération de leur autonomie. En Wallonie (et à Bruxelles), certaines maisons d'accueil ont une mission spécifique dédiée aux femmes victimes de violence conjugale, ainsi qu'à leurs enfants. Certaines de ces maisons d'accueil ont un psychologue responsable.

La Région wallonne est responsable de l'accréditation et du financement des maisons d’accueil. De plus, l'article 97 du Code wallon de l'action sociale et de la santé permet un financement spécifique pour un centre d'accueil dédié aux femmes victimes de violences conjugales.

En 2016, il y avait 15 maisons d’accueil pour victimes de violence conjugale financées par la Wallonie, soit un total de 699 places. Certaines d'entre elles ont embauché des psychologues au sein de leur équipe.

En savoir plus :
- Les maisons d’accueil et d’hébergement pour personnes en difficultés sociales et abris de nuit

adultes

Services d'accompagnement (Aide à la jeunesse)

Les services d'accompagnement offrent différentes missions :
- la mission psycho-socio-éducative (Serv. Acc.PSE - Anciennement COE) : apporter à l’enfant, sa famille et ses familiers un accompagnement social, éducatif et psychologique dans le milieu de vie et, à la suite de cet accompagnement, une aide spécifique à l’enfant en résidence autonome ;
- la mission socio-éducative (Serv. Acc.SE - Anciennement SAIE) : apporter à l’enfant, sa famille et ses familiers une aide éducative dans le milieu de vie et une aide à l’enfant en résidence autonome ;
- la mission intensive : assurer une mission d’accompagnement intensif de l’enfant, de sa famille et de ses familiers dans le milieu de vie, lorsque la prise en charge d’un enfant de 0 à 6 ans révèle une situation de négligence grave, potentielle ou avérée, ou de maltraitance.

En savoir plus :
- Les services agréés

adultes

Service d'assistance policière aux victimes

Les services d'assistance policière aux victimes sont des services qui relèvent de la compétence de la police. Ces services sont fournis par chaque poste de police local dans chaque zone de police et par la police fédérale dans chaque district judiciaire.

Ce sont des services de première ligne. Ils peuvent fournir un soutien immédiat aux victimes. Le gouvernement fédéral (SPF Affaires intérieures) est responsable de ces services et, dans une certaine mesure, les entités fédérées également.

En savoir plus :
- Services d’assistance aux victimes

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Société

La société propose un ensemble d’institutions et de services accessibles à tout public, y compris donc aux personnes en souffrance psychique. Ils ne dispensent pas de soins de santé mentale mais sont régulièrement associés aux services spécialisés dans le but de rencontrer l’ensemble des besoins de la personne.

Services partenaires des réseaux de soins en santé mentale

Nombre de ces services ont été identifiés comme partenaires des réseaux issus des réformes de soins en santé mentale). L’analyse des partenaires des réseaux porte sur 20 des 23 réseaux adultes du pays et donne une idée de la manière dont les différents domaines de la société sont concernés par les problèmes de santé mentale.

Ces services s’adressent à tout public et, bien qu’ils ne dispensent pas de soins, accordent une attention particulière aux personnes qui souffrent de problèmes de santé mentale. Ils sont repris ci-dessous, regroupés par secteurs :
- Secteur social : divers services d’aide à domicile ou des services spécifiquement destinés aux migrants du Centre public de protection sociale (CPAS -Centres publics d’action sociale) ;
- Secteur du handicap : services d'aide à l'intégration, services de garde ;
- Santé et promotion de la santé : assurance santé (INAMI) ;
- Aide aux personnes : coordination de l'assistance à domicile, maisons de repos, maisons de repos et de soins ;
- Logement : sociétés de logement social, etc. ;
- Emploi : l'organisation de la formation par le travail, les services publics chargés de la formation et de l'emploi (ONEM, FOREM, Actiris), etc. ;
- Aide et protection de la jeunesse ;
- Education et apprentissage tout au long de la vie ;
- Justice et police ;
- Culture ;
- Autorités locales : villes, municipalités et provinces ;
- Autorités compétentes dans différents secteurs ;
- Secteur sans but lucratif ;
- Bien-être en général.

Plus de 160 types de services, institutions ou professionnels sont partenaires du réseau Psy107. Leur implication en tant que partenaire du réseau montre au moins l'importance que ces services peuvent avoir dans la cadre du traitement des problèmes de santé mentale et fait référence au fait que la société dans son ensemble contribue ou peut contribuer à la santé mentale de la population (même s'il est difficile d'avoir une idée précise du type de collaborations organisées entre ces partenaires et les prestataires de soins de santé mentale).

Autres services :

D’autres services qui ne sont pas formellement partenaires des réseaux Psy107 (pas de convention signée) développent également des projets et initiatives, en lien direct avec la santé mentale. Il s’agit souvent de projets très locaux dont il est donc difficile de donner un aperçu global. Leur objectif est par exemple de :
- Fournir des informations (via un site Web, un magazine, des séances d'information ou la diffusion d'un guide de santé communautaire) ;
- Apporter un soutien (notamment financier) ;
- Accorder une attention à la prévention, à la détection et à la reconnaissance des problèmes psychologiques, ainsi qu’à l’orientation des personnes en souffrance (par exemple via l’organisation d’actions de sensibilisation et de formation des agents des services sociaux).

En savoir plus :
- Organisation of mental health care for adults in Belgium/Site KCE

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Associations de proches

La LUSS

La LUSS est la Fédération francophone des associations de patients et de proches et le porte-parole des usagers des services de santé. Elle s’occupe de la santé en général et ne se limite pas à la santé mentale.
Les missions de la LUSS portent sur le soutien et la consolidation des associations de patients et de proches, la formation et l’information envers les associations et usagers de santé et la participation aux politiques de santé via un mécanisme de concertation-représentation avec les associations de patients et de proches.
Dans le domaine de la santé mentale, deux associations spécifiquement orientées sur la santé mentale - SIMILES et PSYTOYENS - sont membres de la LUSS.

En savoir plus :
- La Ligue des usagers des services de santé (LUSS)

SIMILES :

Similes est une association de proches et d’amis de personnes atteintes de troubles psychiques, qu’elles soient diagnostiquées ou non. Cette association, soutenue par les autorités - fédérale et régionale - est active en Wallonie et collabore régulièrement avec ses équivalents bruxellois et flamands.
Similes propose une écoute téléphonique, des groupes de paroles, de l’information sur les troubles psychiques et des formations à destination des familles ou des professionnels.

En 2019 il y avait 10 sections de l’association en Wallonie (32 en Belgique au total).

En savoir plus :
- Similes Wallonie

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Associations de patients

La LUSS

La LUSS est la Fédération francophone des associations de patients et de proches et le porte-parole des usagers des services de santé. Elle s’occupe de la santé en général et ne se limite pas à la santé mentale.

Les missions de la LUSS portent sur le soutien et la consolidation des associations de patients et de proches, la formation et l’information envers les associations et usagers de santé et la participation aux politiques de santé via un mécanisme de concertation-représentation avec les associations de patients et de proches.

Dans le domaine de la santé mentale, deux associations spécifiquement orientées sur la santé mentale - SIMILES et PSYTOYENS - sont membres de la LUSS.

En savoir plus :
- La Ligue des usagers des services de santé (LUSS)

PSYTOYENS

Psytoyens est une fédération d’associations d’usagers en santé mentale. Son but est de promouvoir ces associations, de les soutenir et aussi de défendre leurs intérêts auprès des pouvoirs publics, régionaux ou fédéraux.

A ce titre, Psytoyens regroupe une série d’associations locales et/ou thématiques, telles que :
- B’eau B’art – Tournai ;
- En Route – Bruxelles/Wallonie ;
- Le Funambule – Bruxelles/Wallonie ;
- Osons – La Louvière ;
- Psy’Cause – Verviers ;
- Together Belgique – Liège.

En savoir plus :
- Psytoyens

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Réforme enfant et adolescent

La nouvelle politique de santé mentale pour enfants et adolescents concerne tous les enfants et adolescents du pays ainsi que leur entourage et les professionnels qui les accompagnent. Elle s’est développée sur les constats que l’offre pour ce public est insuffisante par rapport aux besoins, que les soins ne sont pas intégrés et qu’ils ne tiennent pas suffisamment compte des déterminants de la santé ainsi que du contexte socio-économique.

Le « Guide vers une nouvelle politique de santé mentale pour enfants et adolescents », approuvé par les Ministres de la Santé lors de la Conférence interministérielle de la Santé publique du 30 mars 2015, définit la mission et la vision de la nouvelle politique et précise, entre autres, les 5 fonctions que rempliront les réseaux :

  1. Détection précoce, screening et orientation ;
  2. Diagnostic ;
  3. Traitement ;
  4. Inclusion dans tous les domaines de vie ;
  5. Échange et valorisation de l’expertise.

Ces fonctions sont concrétisées par différents programmes d’activités mis en œuvre par les réseaux organisés au niveau provincial sur base des lignes directrices définies pour les réseaux enfants et adolescents.

Les plates-formes de concertation en santé mentale sont impliquées dans le recrutement de la fonction de coordination.

Les SSM ont été invités par l'Autorité régionale à s’associer pleinement à cette nouvelle politique de santé mentale pour les enfants et les adolescents et le CRéSaM à soutenir les SSM dans leurs démarches.

Lien :

https://www.psy0-18.be/images/Guide_0-18/GUIDE-EA_definitif_20150330.pdf

enfants

La réforme adulte « psy 107 »

En support à la Réforme des soins de santé mentale pour adultes, le guide « Vers de meilleurs soins en santé mentale par la réalisation de circuits et de réseaux de soins » a été approuvé en conférence interministérielle le 24 avril 2010 par les Ministres de la Santé du Fédéral et des entités fédérées. Cette étape marque le lancement de la réforme des soins de santé mentale pour adultes.

La vision globale et intégrée soutenue par cette réforme se centre sur les besoins de l’usager, en partant de son milieu de vie, avec une visée de rétablissement.

Les réseaux sous-régionaux issus de la réforme des soins de santé mentale se sont progressivement mis en place sur le territoire belge. L’ensemble des intervenants d’un même réseau ont à s’organiser pour répondre ensemble aux besoins de santé mentale de la population du territoire concerné. Ces acteurs relèvent à la fois du champ de la santé mentale, du social, de la société (par exemple le logement ou l’emploi). Pour répondre aux besoins de la population, chaque réseau doit assurer 5 fonctions définies dans le guide :

1.       Prévention, promotion, détection précoce, dépistage et diagnostic ;

2.       Equipes ambulatoires de traitement intensif (problèmes psychiques aigus et chroniques) ;

3.       Réhabilitation psycho-sociale ;

4.       Unités intensives de traitement résidentiel spécialisées ;

5.       Formules résidentielles spécifiques.

Lien :

http://www.psy107.be/

adultes

E-santé

L’E-santé ne représente ni une catégorie de services ou institutions, ni un niveau de la pyramide de l’OMS. Les soins de santé mentale en ligne représentent une nouvelle forme de prise en charge.

Depuis quelques années, l'e-santé s'est développée, en particulier l'e-santé mentale définie comme " l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour soutenir ou améliorer le bien-être et les soins de la santé mentale ". Il peut s'agir de prévention, de diagnostic, de conseil, de traitement, de suivi et d'assistance à long terme. Différents outils en ligne sont utilisés, en fonction de l'objectif et du groupe cible. L'offre en ligne peut aller des sites Web interactifs aux applications mobiles, en passant par les conseils en ligne, les programmes d'auto-assistance, etc. Les outils numériques peuvent également être utilisés en complément d'une thérapie en face à face. L'offre en ligne peut grandement contribuer à rendre les soins de santé mentale plus accessible.

L'offre numérique est présentée par certains services reconnus comme un moyen de traiter des problèmes spécifiques, notamment en matière d’assuétudes. Ces outils facilitent l'accès à l'offre de soins en santé mentale.

En Belgique francophone, certaines initiatives sont soutenues par la COCOF et la Wallonie. Par exemple, le site www.aide-alcool.be, financé à la fois par la COCOF et la Wallonie, propose une aide en ligne pour les personnes souffrant d'alcoolisme. Son objectif est d'améliorer l'accessibilité de l'information et des soins liés à la consommation d'alcool en Belgique francophone. Outre son objectif informatif, ce service gratuit propose des outils d'auto-assistance ainsi qu'un programme de soutien structuré en ligne par un psychologue, pour une période de 3 mois. Le thérapeute apporte son soutien à la formulation des objectifs fixés par l'utilisateur. Il guide l'utilisateur personnellement et individuellement, de manière anonyme. L'utilisateur peut contacter le thérapeute, sur rendez-vous, par le biais d'une session de chat ou par courrier.

Une offre de soins en santé mentale est également développée sur le WEB dans le cadre d’initiatives privées de psychologues ou de psychothérapeutes qui offrent des consultations en ligne. Certains d'entre eux sont regroupés sur des plateformes. Par exemple, la plateforme MyPsy, mise en place avec le soutien de la Région wallonne et de quelques partenaires privés, propose des vidéo-consultations avec des psychologues cliniciens, tous membres de la Commission des psychologues et donc officiellement porteurs di titre de psychologue. Les honoraires sont déterminés par chaque psychologue.

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Services d'accueil spécialisés pour jeunes - SAS'J

Les services d’accueil spécialisés pour jeunes (SAS’J) accueillent des jeunes de 0 ans à 18 ans (21 ans avec dérogation) qui, en raison de la gravité de leur handicap, ne fréquentent pas ou que partiellement un établissement d’enseignement ordinaire ou spécial.

A partir d’un projet personnel du jeune, ces services assurent une prise en charge médicale et paramédicale. Ils organisent aussi des ateliers et des activités diversifiées ou organisent des séjours vacances…

Les services d’accueil spécialisés pour jeunes fournissent une prise en charge individuelle, éducative, médicale, thérapeutique, psychologique, sociale, adaptée à leurs besoins. Ils visent à une intégration scolaire, sociale, culturelle de la personne en situation de handicap.

En 2017, il y avait 16 SAS’J en Wallonie.

En savoir plus :
- L'accueil spécialisé pour jeunes

enfants

Services résidentiels d’observation et d’orientation au bénéfice d’enfants victimes de maltraitance - SROO EVM

Les SROO EVM ont pour mission, en collaboration avec les équipes SOS-Enfants :
- d’organiser en permanence et si nécessaire en urgence l’hébergement d’enfants pour lesquels on suspecte ou on a constaté des maltraitances ;
- d’offrir à ces enfants l’aide spécialisée et pluridisciplinaire dont ils ont besoin, et d’élaborer un programme d’aide à mettre en œuvre pour la suite ;
- d’apporter une aide psycho-sociale ou pédagogique aux personnes qui assurent la garde de l’enfant.

La Fédération Wallonie-Bruxelles est responsable des services.

En 2018, il y avait 3 SROO EVM.

En savoir plus :
- Les services agréés

enfants

Service d’accompagnement mission socio-psycho-éducative

-       La mission psycho-socio-éducative : apporter à l’enfant, sa famille et ses familiers un accompagnement social, éducatif et psychologique dans le milieu de vie et à apporter, à la suite de cet accompagnement, une aide spécifique à l’enfant en résidence autonome.

-       la mission socio-éducative : apporter à l’enfant, sa famille et ses familiers une aide éducative dans le milieu de vie et à apporter une aide à l’enfant en résidence autonome.

-       la mission intensive : assurer une mission d’accompagnement intensif de l’enfant, de sa famille et de ses familiers dans le milieu de vie, lorsque la prise en charge d’un enfant de 0 à 6 ans en situation de négligence grave, potentielle ou avérée, ou de maltraitance.

En savoir plus :
- Les services agréés

enfants, adultes

Services d'accompagnement en accueil familial à court terme - SAAFCT

Les services d’accompagnement de l’accueil familial à court terme ont notamment pour missions :
- d’évaluer l'adéquation entre le projet pour l’enfant et le projet de l’accueillant sélectionné ;
- d’assurer l’accompagnement de l’accueil familial de l’enfant ou du jeune ;
- de préparer et d’accompagner un programme de retour de l’enfant ou du jeune dans son milieu de vie d'origine, à l'issue de l’accueil familial, ou s'il échoue, de mettre en œuvre  toute solution alternative  entre autres la résidence autonome.

La Fédération Wallonie-Bruxelles est responsable de ces services.

Il existe 4 SAAFCT en Fédération Wallonie-Bruxelles.

En savoir plus :
- Les services d'accompagnement en accueil familial à court terme

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Institutions publiques de protection de la jeunesse - IPPJ

Lorsqu’un jeune a commis un fait répréhensible, le Tribunal de la jeunesse peut confier ce jeune pour une période déterminée à une des Institutions publiques de protection de la jeunesse (IPPJ).

Les Institutions publiques de protection de la jeunesse comportent un axe éducatif qui consiste à mettre en évidence les points à améliorer dans le comportement mais aussi à pointer les éléments positifs sur lesquels le jeune pourra s’appuyer pour se reconstruire une image personnelle moins stigmatisée. La finalité de ce travail est bien la réinsertion, dans le domaine familial d’abord, conformément à l’esprit du Décret de l’aide à la jeunesse, mais aussi sous l’angle scolaire et professionnel.

La Fédération Wallonie-Bruxelles est responsable des IPPJ.

En 2019, il y avait 6 IPPJ en Fédération Wallonie-Bruxelles.

En savoir plus :
- Les institutions publiques de protection de la jeunesse

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Réseaux assuétudes

Les réseaux assuétudes regroupent un ensemble d’acteurs qui interviennent en faveur des personnes souffrant de dépendance et d’accoutumance engendrées par l’usage abusif de drogues, de médicaments, d’alcool, de tabac ou de jeux ainsi qu’envers les proches de ces personnes.

Ces réseaux sont en lien étroit avec les acteurs d’autres secteurs tels celui de la santé, de la santé mentale, ou de l’action sociale.

 

Lien :

https://www.feditowallonne.be

 

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Plateforme des soins palliatifs et équipes de soutien palliatif

Il existe 8 plateformes de soins palliatifs en région wallonne. Les plateformes promeuvent la culture palliative dans les soins prodigués aux personnes en fin de vie. Elles ont également pour mission d’informer, sensibiliser la population et former des professionnels et des volontaires.

Il existe également 9 équipes de soutien à domicile. Ces équipes pluridisciplinaires spécialisées en soins palliatifs interviennent en seconde ligne et suggèrent des pistes quant à la gestion de la douleur et à la qualité de vie des patients. Elles peuvent également apporter un soutien psychologique au patient, à son entourage et aux soignants.

Dans certaines régions, les plateformes et les équipes sont regroupées sous une même ABSL, dans d’autres, elles forment des ASBL distinctes mais qui travaillent en collaboration.

En savoir plus :
- Les plates-formes de soins palliatifs
- Les équipes de soutien de seconde ligne

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