Centre de Référence en Santé Mentale

Intervenir sur autrui dans une société de l’autonomie-condition (mise en perspective exploratoire à partir des projets ARC et ERC)"

Cher(e)s toutes et tous,
nous avons le plaisir de vous inviter
à la prochaine réunion du séminaire du CASPER

le jeudi 24 octobre de 17h à 20h dans la salle 2200

"Intervenir sur autrui dans une société de l’autonomie-condition (mise en perspective exploratoire à partir des projets ARC et ERC)"

- Présentation par Nicolas Marquis (Professeur de sociologie à l’Université Saint-Louis - Bruxelles)

- Jean-Pierre Delchambre (Professeur de Sociologie et d’anthropologie à l’Université Saint-Louis - Bruxelles) sera discutant.
 

 

 

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Cette communication repartira de deux projets de recherche récemment financés qui partagent des pistes et intérêts voisins, au premier rang desquels se trouve la catégorie de l’autonomie et ses usages.

Le premier est le projet Action de Recherche Concertée intitulé AutonomiCap (« L’autonomie à l’épreuve du handicap, le handicap à l’épreuve de l’autonomie »), promu par une équipe interdisciplinaire composée de Valérie Aucouturier (philosophe), Yves Cartuyvels (criminologue), Abraham Franssen (sociologue), Isabelle Hachez (juriste), Yannick Vanderborght (politologue) et Nicolas Marquis (sociologue). Lancé ce 1er octobre 2019 pour une durée de 5 ans, le projet a permis de recruter trois doctorant.e.s : Sophie De Spiegeleer, Noémie Rimbourg (anthropologues), et Louis Triaille (juriste), un post-doc devant rejoindre l’équipe plus tard.

Le second est un projet Starting Grant financé par l’ERC (European Research Council). Intitulé CoachingRituals (« Coaching as a social ritual : acting on people in a liberal-individualistic society - parenting, education, mental health care »), il débutera en septembre 2020 pour une durée de 5 ans et permettra d’engager 3 doctorant.e.s et 2 post-doctorant.e.s.

Dans un premier temps, Nicolas Marquis présentera brièvement chacun des deux projets ainsi que les questions et hypothèses qui les structurent.

Dans un second temps, il tentera de dégager, de façon exploratoire, une série d’éléments significatifs et transversaux à partir de la question suivante : Quelles sont les caractéristiques, avantages et limites d’une perspective socio-anthropologique appliquée à la catégorie d’autonomie, à ses usages et aux tensions qu’ils génèrent ? En passant en revue les différentes scènes étudiées par les deux projets, le fil conducteur sera le suivant : il y a un intérêt heuristique à mettre en lumière les façons dont on considère (il)légitime d’intervenir sur autrui dans un contexte valorisant l’autonomie et l’idéal d’un potentiel caché.